La Condition Publique est un lieu culturel incontournable de notre territoire métropolitain. 10 000 m² dédiés à l’art, à la culture et à l’innovation sociale avec des salles d’exposition, des ateliers d’artiste, un skatepark, un FabLab, une cantine inclusive… Elle attire un public varié, des habitants du quartier jusqu’à ceux de l’autre bout de la Métropole et au-délà.
Faute de financements suffisants, l’établissement se trouve contraint de réduire son programme d’activités 2023: festival Pile-au-rendez-vous au rabais, suppression des concerts gratuits du vendredi, et fermeture le dimanche. Le budget de fonctionnement ne prévoit aucune évolution salariale, même statutaire.
Après la mobilisation du personnel, la Région et la ville de Roubaix ont octroyé des aides exceptionnelles pour 2023. Lorsque nous avons déposé notre question orale, la position de la MEL était de ne pas donner un euro de plus. Depuis mercredi, les choses semblent bouger. C’est un premier pas.
Pour rappel, la MEL soutient la condition publique chaque année à hauteur de 687 000 euros. L’opéra de Lille, qui a le même statut, reçoit chaque année plus de 2 millions. La MEL finance aussi au titre de la culture des entreprises privés : cette année, 100 000 euros pour Lillarious.
Monsieur le Vice-Président (Delepaul), en conseil d’administration, vous avez dit que vous ne vouliez pas que la Condition Publique ferme ses portes.
Nous non plus.
Mais c’est vous qui avez le pouvoir de faire quelque chose. Je vous pose donc la question :
Quel est le projet de la MEL pour la Condition Publique, comment la MEL compte-t-elle accompagner à long terme l’établissement ?